En 2025, contre toute attente, le gouvernement a décidé de maintenir les aides MaPrimeRénov’ pour les petits travaux de rénovation énergétique, appelés « mono-gestes ». Cette décision, officialisée par un décret et un arrêté publiés en décembre 2024, offre une bouffée d’air frais aux propriétaires et artisans, malgré un contexte budgétaire tendu.
Quels impacts cette mesure aura-t-elle sur le marché de la rénovation ? Comment les propriétaires peuvent-ils tirer parti de ces aides ?
Maintien des aides pour les petits travaux : une surprise bienvenue
À la surprise générale, le gouvernement a décidé de maintenir les aides pour les petits travaux de rénovation énergétique, appelés « mono-gestes« , en 2025. Deux textes ont été signés juste avant une motion de censure, permettant de conserver les règles actuelles du dispositif MaPrimeRénov’. Un décret et un arrêté publiés le 4 décembre 2024 au Journal Officiel confirment cette décision.
Ce choix va à l’encontre de l’objectif initial qui visait à encourager des rénovations globales plus ambitieuses. Toutefois, il offre aux ménages un sursis pour réaliser des travaux énergétiques simples et ciblés.
Implications pour la stratégie à long terme
Le maintien des mono-gestes soulève des questions sur la capacité du gouvernement à atteindre ses objectifs de neutralité carbone et de réduction des consommations énergétiques. En privilégiant les petits travaux, le risque est de retarder les rénovations globales nécessaires pour une transition énergétique efficace.
Par ailleurs, cette décision intervient dans un contexte de pression budgétaire croissante. La simplification administrative et l’instauration d’incitations plus fortes pour encourager les rénovations complètes deviennent importantes. Sans ces mesures, le dispositif pourrait manquer d’efficacité à long terme, compromettant ainsi les ambitions environnementales du pays.
Réactions positives et perspectives pour le secteur
La Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb) a accueilli favorablement la décision de maintenir les aides pour les mono-gestes. Cette stabilité réglementaire offre une visibilité précieuse, propice à la relance des chantiers après une baisse des demandes début 2024. Les propriétaires, rassurés par le maintien des aides, sont encouragés à entreprendre des travaux.
Cependant, certaines subventions, notamment pour les équipements au bois, seront réduites de 30 %. Le budget alloué à MaPrimeRénov’ pour 2025 diminue également, passant de 4 milliards d’euros en 2024 à 2,3 milliards, ce qui pourrait limiter l’impact global du dispositif.
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